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Aminatou Haidar: les faits d’armes d’une traîtresse

Par Houssine Maimouni
Aminatou Haidar ©DR
Aminatou Haidar ©DR
Comment Aminatou Haidar, cette native de Tata dans une famille connue par son patriotisme, a-t-elle fini en icône de la félonie et du séparatisme? Contre-portrait d’une traîtresse passée maîtresse dans l’art de la manipulation et de l’imposture.

“Gta’e Yedd Ssareg Wdalliha; Walli fih Sanâa Maykhalliha” (Coupez la main à un voleur et tendez-la; quiconque a un travers ne saurait s’en départir). 

S’il est valable partout, ce dicton hassani s’applique à fortiori à la mercenaire Aminatou Haidar, l’infâme traîtresse en quête d’un éternel lifting.

Après s’être terrée, bien au chaud, elle a fait parler d’elle en novembre dernier. Et en pire comme d’habitude. On l’aurait, dit-on, empêchée d’embarquer avec son fils dans un avion aux Iles Canaries “pour avoir été testée positive au Covid-19”. Ne dit-on pas que la vipère se mord la queue?

Adepte de la provocation, le pain quotidien des traîtres de son acabit, elle a beau gesticuler sur les réseaux sociaux avec sa rengaine habituelle qui ne fait plus recette. Car, la ruse et la perfidie sont la ressource des gens qui n’ont pas assez d’esprit pour être honnêtes. Et elle le sait bien. Elle qui vit en territoire marocain, voyage avec un passeport marocain au gré de ses innombrables allers-retours à l’étranger, où elle donne libre cours à son fiel habituel. Et aucun dérangement au retour? “Bizarre!”, semble-t-on entendre de l’autre côté du mur de Défense.

Car, là-bas, dans les camps de Lahmada parqués depuis 46 ans dans la boue et la misère, les séquestrés de Tindouf s’interrogent, les questions fusent et le murmure devient brouhaha.

Une jeunesse imprégnée de jalousie et de trahison

 

On ose désormais s’interroger sur le sort des largesses tombées dans l’escarcelle de l’ONG-gamelle que la séparatiste a recueillies en leur nom, depuis 2005.

A 55 ans, sentant le vide se creuser en elle et autour d’elle, la traîtresse, obnubilée par son inexorable fuite en avant, a essayé de sauver la face en s’offrant une bouée de sauvetage; une nouvelle instance contre “l’occupation marocaine” qui plus est d’un territoire marocain. Rien que ça! 

C’est à se demander d’où tient-elle toute cette hargne, toute cette amertume? N’est-elle pas issue d'une tribu sahraouie (Zerguiyine) connue pour son patriotisme et son attachement viscéral au Maroc?

En effet, son grand-père a été Pacha de la ville de Tarfaya tout comme son oncle. Née à Tata dans une petite famille modeste, elle a obtenu son baccalauréat à Laâyoune. Toute jeune, elle s’est mise à jalouser ses tantes et cousines maternelles plus choyées qu’elle. 

La rage au ventre, elle s’est lancée dans un activisme débridé qui lui a valu une peine de prison s’étant terminée par une idylle avec un autre prisonnier, couronnée par un mariage.

Selon ses connaissances, son parcours aurait peut-être été plus fluide si ce n’était la découverte d’une trahison de son mari, son compagnon de taule, qui l’aurait larguée pour une autre.

Se faisant passer pour une “victime” des violations passées des droits de l’Homme, elle sera indemnisée auprès de l’Instance Équité et Réconciliation (IER) et obtiendra même un poste à la municipalité de Boujdour.

Depuis, “l’icône” trompée s’est trouvée une vocation: trahir sa patrie et surfer sur la vague des droits de l’Homme. 

On ne dénombre plus ses sorties tonitruantes sur les situations “chaotiques” dans les provinces du sud, au point de clamer haut et fort qu’au Sahara “la guerre est vue comme la seule issue”. 

 

Nobel de la paix... Un faux prix à une fausse militante

 

Qu’à cela ne tienne, mais c’est à l’approche des falaises que les torrents accélèrent leur cours. Un peu à l’image de la surenchère algéro-polisarienne, héritière de la propagande de Goebbels, qui toute honte bue déverse ses fatras de “Fake News”.

Dans la foulée, l’agence de presse algérienne (APS), incurable, incorrigible et fidèle à sa malformation congénitale de machine à désinformer, a récidivé, en diffusant un papier où elle “informe” de la nomination de la séparatiste au Prix Nobel de la Paix.

Or, le Comité Nobel norvégien, l’organe qui décerne le Prix Nobel de la Paix, précise sur son site internet qu’il “n’annonce pas lui-même les noms des candidats, ni aux médias ni aux candidats eux-mêmes”. Autant dire qu’il y a loin de la coupe aux lèvres! Mais, rattrapée vite par ses réflexes ataviques et sans transition aucune, l’APS se fend d’un rappel dithyrambique, évoquant les faits d’armes fantasmés ou supposés d’une vieille traîtresse qu’elle s’évertue vainement à requinquer à coups de prix en bois.

Peine perdue! L’on comprend aisément tant d’avidité à “magnifier”, dépêches et tambours battants, un non-événement dans un contexte marqué par la succession des mauvaises nouvelles qui s’abattent sur Alger et ses marionnettes à Tindouf.

Il y a de quoi donner le tournis après la libération du passage d’El Guerguarat, l’ouverture en cascade de consulats à Lâayoune et Dakhla, et surtout la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté pleine et entière du Maroc sur son Sahara.

Quant aux mercenaires et autres chasseurs de primes, impatients de redorer leurs blasons ternis et de renflouer leurs comptes par ces temps de disette, il importe de leur rappeler ce beau dicton hassani: “Miyat bannay Aghlab Haddam Wahed” (Cent bâtisseurs vainquent un démolisseur). A méditer!w