Une campagne de vaccination qui avance à grands pas, une diplomatie qui s’affirme avec de récentes percées dans des vecteurs, cette fois, en soft power (sport et environnement), et une loi qui ouvre la voie à la légalisation du cannabis à des fins médicales et thérapeutiques. Ces quelques faits de l’actualité marocaine ne sont nullement anodins.
Ils renseignent bien sur une nation solidaire, ambitieuse et qui progresse patiemment et sans complexe, par le biais de réformes, certes pas toujours faciles, mais néanmoins soutenues, vers plus de dynamisme et d’efficacité.
En dépit d’innombrables écueils et vulnérabilités encore à affronter et surmonter, reconnaître ces réussites à leur juste valeur peut servir à mieux se projeter vers l’avant, particulièrement en cette période de grisaille pandémique.
Enraciné dans son identité multiculturelle qui puise sa force d’une histoire millénaire, le Maroc est bien en cohérence avec les exigences d’un monde en mutation. Sous le leadership d’un Roi visionnaire, cette “exception marocaine” se démarque dans un monde plus que jamais perturbé et marqué par la crise.
Certes, il n’est pas toujours facile de faire le tri pour retenir l’essentiel et l’utile. L’actualité bouillonnante est pervertie en ces temps qui courent par un déluge de fake-news et de rumeurs. Ce déluge grandit sur le terreau de l’ignorance mais aussi des médiocres aigreurs. Comment ne pas évoquer “l’un de nos voisins?” et “vous savez qui?”, pour reprendre la formule usée et abusée par ce chef d’Etat en total déni de la réalité. Insensible à un mouvement populaire qui réclame un changement de système profond, son régime fait diversion en usant à fond de son obsession maladive pour le Maroc.
Mais, il faut bien rester lucide pour cerner la portée des faits.
Incontestablement, les quatre évènements marquants de l’actualité nationale cités plus haut méritent une pause. Un moment de réflexion pour cerner leur portée, sans complaisance, capitaliser sur les acquis avec pragmatisme, et continuer à lever les freins pour édifier, sans tarder, la société plurielle, moderne et plus égalitaire que le Souverain, à l’unisson avec le peuple marocain, appellent de leurs vœux.
Sur le front pressant de la vaccination anti-Covid-19, le Maroc a fait mieux que bien des pays nantis. Ce succès qui en fait aujourd’hui une référence dans la gestion de la crise sanitaire, lui attire beaucoup d’éloges mais aussi parfois des réflexes de jalousie mêlés à des réactions parfois brutales. Ils sont le produit d’un esprit étriqué et d’une certaine condescendance qui trahit une nostalgie de la domination de l’homme blanc occidental.
Mais passons! Car dans le registre diplomatique, le Maroc a su déployer avec éclat son “soft power”. L’élection pour la première fois d’un Marocain au sein des instances de la FIFA et la consécration par l’ONU d’une journée mondiale pour célébrer l’arganier, arbre endémique du Maroc et patrimoine immatériel de l’humanité, viennent conforter la diplomatie Royale. Son efficacité s’est illustrée sur d’autres fronts avec en tête la cause nationale, mais également au service de la paix, de la stabilité et du co-développement.
Dans ce Maroc qui se meut dans le sens des aspirations du peuple, l’adoption du projet de loi pour légaliser le cannabis thérapeutique est un développement qui cadre tout à fait avec la légalité internationale sur cette substance.
En créant une agence nationale de régulation, le Maroc sort de l’approche essentiellement sécuritaire pour développer un circuit agricole et industriel pour tirer une partie de la population du Nord de l’ornière de la pauvreté et de la marginalisation.
En apparence, ces faits ne semblent pas être liés. Ils révèlent pourtant, chacun à sa façon, le tempérament d’une nation résiliente, solidaire, et une vision déterminée de progrès de bon augure pour notre avenir post-Covid.